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ÉTUDE

Les Français face
aux transitions
agricole et alimentaire

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Le poids que représente aujourd’hui l’agriculture dans la préservation du vivant et l’importance qu’a la composition de l’assiette des Français dans leur empreinte carbone, appellent des mutations dans les habitudes de production et de consommation. Touchant aux paysages, au quotidien des Français et à l’intime, ces enjeux de transition méritent que l’on s’attarde sur leur perception par l’opinion publique afin d’identifier les blocages, les évolutions et déjouer les risques de polarisation. Notre présente synthèse livre ici des grands enseignements en la matière sur la base de deux études réalisées en 2021 et 2024, ainsi qu’un large volet de communication stratégique associé.

Le dispositif d'étude comprend deux études quantitatives, réalisées en 2021 et 2024, et un volet qualitatif accompagnant l'étude de 2024.

📎 Télécharger le rapport d'étude complet de 2024 (quantitatif et qualitatif)

📎Télécharger le rapport d’étude de 2021 (quantitatif)

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 1. Un attachement profond aux mondes agricoles

Les agriculteurs, des figures de référence 

9 Français sur 10 ont une bonne image des agriculteurs et des agricultrices. Les agriculteurs font d’ailleurs partie des professions préférées des Français, avec les médecins, les pompiers et les infirmiers (Sondage Ipsos/Lidl - février 2022). Pour l’opinion, ils sont notamment perçus comme essentiels, travailleurs et soucieux de la qualité de leurs produits. Cet attachement aux mondes agricoles est fortement teinté d’empathie pour des agriculteurs souvent perçus comme victimes d’un système qui rend leur travail difficile. Ainsi ils sont perçus comme en souffrance, insuffisamment soutenus et reconnus. Ces différentes perceptions s'incarnent dans les verbatims suivants, issus nos focus groups :


" Ils font leur métier et en plus ils doivent faire de l’administratif" 

" C’est un métier compliqué à plein de niveaux" 
" Ils sont ess
entiels. La nourriture, la plupart des choses viennent des agriculteurs"

" On ne peut que respecter ces personnes. Ce n'est pas sûr qu’on signerait pour le même emploi du temps et le même labeur" ​​​​

Mais un attachement qu'il faut nuancer selon le type d'exploitation ou la spécialité agricole 

Pour autant, il n’y a pas d’attachement unanime à tous les types d’agriculture ou d’agriculteurs. En effet, l’opinion perçoit des différences entre les types d’agriculteurs et d’agriculture. Si les Français souhaitent maintenir ou augmenter les aides à destination des agriculteurs en général, on remarque en revanche qu’ils ne sont qu'une minorité à souhaiter ce maintien ou cette augmentation pour les éleveurs en bâtiment, les producteurs qui exportent la plupart de leur production à l’étranger et les grandes exploitations. ​

On note notamment que les types d'agriculture et d'acteurs associés à une forme de productivisme industriel ont une image plus négative que les petites exploitations. Les Français perçoivent des différences d’une spécialité agricole à l’autre et distinguent l’agro-industrie à grande échelle, de l’agriculture dont ils se font une représentation traditionnelle, à petite échelle, ancrée dans le territoire, comme le décrit le centre d’étude et de prospective (CEP) du ministère de l’agriculture. Il faut également noter que les agriculteurs bio et les agriculteurs conventionnels ont des niveaux d’image positive équivalents en 2024, ce qui n’était pas le cas en 2021.

On remarque différents niveaux d’attachement selon la spécialité agricole comme nous le voyons ci-dessous. Les agriculteurs les plus en contact avec les Français jouissent d’une image significativement meilleure, comme c’est le cas des apiculteurs et des maraîchers, très présents sur les marchés de producteurs, à l’inverse des céréaliers et des éleveurs. En ce qui concerne ces derniers, on observe là encore des différences entre les éleveurs en bâtiments et les éleveurs en plein air, les éleveurs viande et les éleveurs lait, traduisant une représentation traditionnelle de l’agriculture, où les animaux seraient bien soignés, par opposition à la représentation d’une agriculture à grande échelle. 

Une empathie qui s'exprime dans la volonté de protéger les agriculteurs et leur revenu

L’empathie que nous observons s’exprime clairement dans l’attitude des Français vis-à-vis de la politique agricole et notamment vis-à-vis de ce qui devrait être prioritaire pour l’avenir de l’agriculture. Nous avons ainsi interrogé les répondants sur une liste de 8 priorités à donner pour l’avenir de l’agriculture en France. Il en ressort que la meilleure rémunération des agriculteurs est la première des priorités. Vient ensuite l’interdiction de l’import de produits étrangers ne respectant pas nos normes, suivie de l'encouragement aux circuits courts et de la vente directe, de la meilleure prise en compte du bien-être animal et de la meilleure prise en compte des changements climatiques.​

Ces préoccupations font d’ailleurs écho aux mobilisations régulières des agriculteurs tout au long de l’année 2024. On note en effet que les mobilisations des agriculteurs de l’hiver 2024, qui ont eu lieu quelques temps seulement avant le début de notre enquête, ont contribué à renforcer le soutien des Français pour les agriculteurs. 76% des personnes interrogées déclarent en effet avoir soutenu le mouvement. Elles y ont vu principalement des demandes sur les revenus, expliquant la très forte priorité donnée à cette mesure. Notons tout de même que cet attachement au revenu des agriculteurs était déjà très prégnant dans notre étude de 2021. 

 2. Un idéal d'agriculture à petite échelle

Une politique agricole qui passe par le développement de petites exploitations écologiques

En nous appuyant sur les travaux prospectifs de l’IDDRI et de Solagro, nous avons cherché à connaître le modèle agricole dans lequel les Français se projetaient le plus. Nous avons ainsi interrogé notre panel sur différents avenirs possibles pour l’agriculture. En écho avec l’attachement observé à une certaine représentation du monde agricole, on observe une envie de l’opinion de se diriger vers un modèle de petites exploitations “raisonnables”, assurant la souveraineté alimentaire locale, donnant ainsi une autre dimension à la souveraineté alimentaire. Le modèle des petites exploitations familiales, respectueuses des agriculteurs et de la biodiversité, reflète une fierté française. Ce modèle, mis en avant dans nos focus groups, explique pourquoi certains souhaitent produire davantage pour exporter ce qu’ils voient comme une excellence française.

Le modèle agricole idéal des Français interdit l’import de produits étrangers ne respectant pas nos normes et ce de manière très consensuelle. A l'inverse, l'opinion est bien plus divisée entre ceux qui considèrent que la France devrait produire plus que ce dont elle a besoin, pour exporter vers d’autres pays (59%), et les autres.

Le modèle des petites exploitations familiales, respectueuses des agriculteurs et de la biodiversité, reflète une fierté française. Ce modèle, mis en avant dans nos focus groups, peut expliquer pourquoi certains souhaitent produire davantage pour exporter ce qu’ils voient comme une excellence française. C’est cette “excellence” que certains veulent exporter et que d’autres souhaitent d’abord réserver au territoire national.

“Quand je pense agriculture, je pense beauté de la France et diversité des paysages”

“Les agriculteurs ont une place primordiale dans un territoire”

​​Le local plébiscité, un engagement en faveur des agriculteurs

 

Pour des Français attachés aux petites exploitations, la consommation locale est un gage de soutien à une agriculture considérée comme traditionnelle, vertueuse pour les agriculteurs et la communauté locale. En effet, 74% des personnes interrogées déclarent avoir consommé davantage de produits locaux ces derniers mois et ce, avant tout pour mieux rémunérer les producteurs. Cette affirmation est d’autant plus forte au lendemain des mobilisations d’agriculteurs de l’hiver 2024 où 70% des interrogés déclarent avoir changé leur manière de consommer, c’est d’ailleurs une discussion qui a animé nos focus groups comme l’atteste cette citation d’une de nos participantes :

 

 "Avant les mobilisations, je ne regardais pas forcément d’où venaient mes fruits et légumes”

 

L’engagement en faveur des agriculteurs par la consommation est bien identifié par l’opinion. La consommation devient un acte militant qui permet aux agriculteurs français de mieux vivre et de mieux faire vivre le tissu local. On observe d'ailleurs dans l'opinion une identification vis-à-vis des conditions de vie des agriculteurs. Le pouvoir d'achat est une préoccupation centrale des Français et, comme nous l’expliquions plus haut, ces derniers jugent à 90% important le fait de mieux rémunérer les producteurs. De manière plus générale, dans un contexte de crise de pouvoir d'achat mais aussi de crise de reconnaissance, les agriculteurs peuvent incarner un certain nombre de ressentis communs à la population.

 

Concilier revenu des agriculteurs et prix accessibles pour des denrées alimentaires identifiées comme étant produites localement constitue ainsi un défi qui doit permettre de nuancer l’approche en communication.
 

Plus d'écologie, une nécessité identifiée, sans que la bio ne soit l'unique solution
 

Le lien entre agriculture et environnement semble établi : 85% des personnes que nous avons interrogées en 2024 considèrent en effet important que le secteur tienne mieux compte des changements climatiques. Cela explique l’attachement au second modèle de développement agricole le plus soutenu  : un modèle écologique, sans pesticides, pour protéger la biodiversité. Il serait soutenu par des normes sanitaires, environnementales et de bien-être animal qui ne sont pas jugées trop exigeantes et ce, même après les manifestations agricoles de l’hiver 2024.​

Pour autant, on l’a vu, ce qui peut être considéré comme un modèle agricole particulièrement écologique, la bio, ne suscite pas une adhésion des Français plus forte que l’agriculture conventionnelle. La bio n’est pas vue comme une solution prioritaire, car elle est perçue comme un terme trop “marketing” pour convaincre, associé à une défiance plus générale envers les labels (asymétrie des normes, scandales alimentaires, illisibilité des labels). On note une préférence pour le “contact” avec l’agriculteur plutôt qu’une bio considérée comme illisible, voire technocratique, imposée d’en haut : la consommation jugée de qualité n’est pas celle sous label, mais celle qui paraît la plus naturelle, la plus proche de chez soi comme l’attestent les discussions de nos focus groups :

“Je ne sais pas ce qu’est un produit bio. Mais ça me fait penser à « naturel »”

“Un produit étiqueté bio en grande surface ce n’est pas du vrai bio”

“On est une génération, ça fait bien de dire « on mange bio ». C’est pour ça que je suis sceptique. Je préfère qu’on parle d’agriculture raisonnée" 


 

Ce détachement de la bio trouve ainsi son pendant dans l’attachement à ce qui est perçu comme étant local. Une étude BVA pour le Crédit Agricole datant de juin 2021 soulignait d’ailleurs qu’à choisir entre consommer bio quelle que soit la provenance et consommer non bio mais près de chez soi, la 2e option l’emportait très largement. Il faut également rappeler que l’importance accordée à la conversion en agriculture biologique se trouve bien en retrait des autres mesures testées parmi les priorités pour l’avenir de l’agriculture. Tout cela est illustré par la volonté de nos répondants qui préférènt, quitte à ce que l'alimentation soit plus chère, une agriculture sans pesticides plutôt qu'une agriculture bio.

​Il y a donc une prime à l’adaptation aux changements climatiques où la bio n’est pas perçue comme la seule solution. Cela souligne le lien à recréer pour redonner du sens à celle-ci.

Comment parler agriculture et alimentation ?

 

Découvrez le rapport qu'entretient spécifiquement chaque famille de valeurs (segmentation de Destin Commun) avec l'agriculture et l'alimentation ainsi que les recommandations de communication associées.

3. Des transitions alimentaires engagées

Reprendre le contrôle sur ce que l'on consomme

De même que l’agriculture locale rassure, le fait maison est très investi et valorisé. C’est le terrain des bons plans, de la maîtrise du budget aussi et de la maîtrise du porte-monnaie et de ce fait, il est d’autant plus adopté par les personnes rencontrant des difficultés financières. Mais c’est aussi le terrain d’un autre phénomène : la préoccupation pour la santé. En effet, si on note que peu de lien est établi dans l’opinion entre environnement et alimentation (peu de personnes justifient une quelconque transition alimentaire pour des raisons environnementales), les répercussions sur la santé relèvent de l’évidence pour les consommateurs, ce qui motive donc leur propension à changer. Faire la cuisine, notamment au regard des nombreux scandales sanitaires de ces dernières années, c’est aussi une manière de reprendre le contrôle sur ce qu’on ingère. C’est aussi le fruit d’une défiance accrue envers le système agro-industriel qui, on l’a vu, suscite très peu d’adhésion dans l’opinion. 

 

Cette reprise de contrôle se retrouve aussi dans le choix de consommer davantage de produits de saison. Ce mode de consommation est, dans le déclaratif, l’une des transitions récentes les plus importantes déclarées. Dans la transition vers la consommation de plus de produits de saison, encore une fois, la santé est une motivation importante. Mais la question environnementale, plus tangible pour le consommateur, trouve aussi sa place pour expliquer ce changement. Il y a comme une évidence à consommer de saison, à garder les tomates pour l’été et les poireaux pour l’hiver : 

 

“Les tomates. En hiver, je n’en achète pas une seule et je préfère faire les miennes. On n’achète plus de tomates et on respecte les saisons"

“Ne pas manger de poireaux en plein mois d'août, ça parait logique“


 

La consommation de saison est sans doute l’argument le plus parlant pour évoquer les transitions alimentaires en lien avec la question environnementale. Mais l’argument environnemental ne vient justifier les transitions alimentaires que des particulièrement préoccupées par le changement climatique. A l'inverse, l'argument santé est régulièrement invoqué par l’ensemble des personnes interrogées. 

 

​Panorama des modifications que les Français déclarent avoir opérées ces 2 dernières années dans leur alimentation :

Panorama des motivations de ces transitions :

​Le moins de viande est entré dans la norme sociale

Les régimes alimentaires comportant moins de viande sont de plus en plus connus et acceptés. 1 Français sur 2 dit connaître au moins un végétarien dans son entourage et 61% des Français déclarent avoir réduit leur consommation de viande au cours des deux dernières années. On note également l’absence de rejet fort des végétariens et végétaliens (par moins de 10% de la population). Cependant, les bonnes opinions sur ces régimes  se retrouvent plus fortement chez les urbains, les jeunes, les sympathisants de gauche et les personnes sensibles à l’environnement.

 

“On a compris qu’il fallait en consommer moins pour plein de bonnes choses.“

 


Toutefois, le lien entre viande et environnement n'est, là encore, pas clairement établi. Si les Français déclarent consommer moins de viande, ils l’expliquent en premier lieu par des considérations économiques et de santé, soit des raisons individuelles. Le lien entre consommation de viande et environnement reste peu lisible et peu compris.​ La thématique du bien-être animal a plus de poids pour expliquer la réduction de la consommation de viande.
 

“Mon fils mange peu de viande rouge, il pense aux animaux.”


Cette préoccupation pour la question du bien-être animal peut aussi se traduire par le soutien à une certaine agriculture “traditionnelle”, perçue comme plus vertueuse à ce sujet. On note en effet que plus une personne se sent concernée par le bien-être animal, plus celle-ci va avoir tendance à vouloir soutenir les éleveur plein-air au détriment des éleveurs en bâtiment. Enfin, il est à noter que, comme nous l’observions pour le cas des pesticides, l’argument du bien-être animal est un paramètre permettant d’incarner très concrètement certaines pratiques agricoles et d’engager en faveur d’une agriculture plus durable.

 

Pour autant, notons que la consommation de viande reste une aspiration et notamment que des repas sans viande sont difficiles à imaginer dans un contexte de sociabilité, comme l’attestent les verbatims suivants issus de nos focus groups :

“Au restaurant, jamais je ne prends un truc sans viande"

"Si j’ai un amis végétarien que je reçois chez moi pour un repas, je pourrais faire un plat à côté pour la personne qui ne mange pas de viande. Mais je ne me verrais pas ne pas en faire pour les autres"

“Un plat de pois chiche, c’est un plat que je me ferais seule à la maison, pas quand j’invite des gens"

Le contexte influence les transitions alimentaires 

En écho avec l’attachement aux producteurs et à une alimentation locale, 71% des personnes que nous avons interrogées iraient faire leurs courses dans des fermes ou chez des producteurs s’ils avaient un surcroît de revenu de 50€ par personne et par mois. Nous l’avons vérifié au cours des discussions qui ont animé nos focus groups : 

 

“Mon alimentation idéale, c’est chez un producteur local, à proximité pour acheter ses fruits et légumes à coût abordable, que tout le monde puisse acheter. “


 

À l’inverse, 23% se dirigeraient vers des enseignes spécialisées dans les produits bio. C’est moins important que pour les supermarchés qui seraient notamment choisis par les répondants déclarant le plus de difficultés financières, signe que l’argument économique seul n’explique pas le désamour pour la bio.

 

“On peut remplir sa maison de trucs bios. Je préfère aller sur le marché et voir l’agriculteur. Et les prix, un sac de course bio, 200 euros pour dix produits, c’est assez fou. C’est devenu hyper marketing. “

Si consommer “local” fait consensus, aller consommer bio est par ailleurs clivant d’un point de vue territorial. Aller consommer dans un magasin bio convainc principalement les personnes habitant en région parisienne, sans difficultés financières. Il est à ce titre intéressant de se référer aux travaux de l’IDDRI sur les environnements alimentaires.

 

Cette question du contexte d’achat induit par ailleurs une plus ou moins forte propension à se diriger vers certains types de produits. Ainsi, nous avons observé en focus group une plus forte propension à accepter un produit moche sur un marché qu’en grande surface alors qu’un produit “trop parfait” suscite la défiance sur un marché et la convoitise en grande surface. 

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“Si je vois la rouge comme ça au supermarché, je la prendrais peut-être. Celle de droite, je me méfierais peut-être plus. Mais au marché, ça ne me choquerait pas.”

 

“Celle de gauche me paraît plus appétissante. On a plus envie de croquer dedans. Mais je pense qu’elle a moins de goût que celle de droite.”

4. Des défis à relever en matière de communication

Face à ces différents constats et enjeux, la communication stratégique a un rôle clé à jouer. Nous proposons 4 premières pistes à explorer :

 

Relier agriculture et alimentation, en ancrant la transition dans le réel. Impact sur la vie humaine, celle des animaux, conséquences sur les paysages, sur la qualité des eaux, l’avenir réservé à nos enfants, sont autant de mécanismes qui permettent d’aborder les enjeux agricoles et alimentaires en les connectant entre eux grâce à des exemples concrets.


Lever le défi de la bio. La bio peine à convaincre pour des raisons d’image et de représentations, mais aussi à cause de la question du prix qui reste centrale. Aussi, il conviendra de parler de tous les bénéfices que l’on peut tirer d’une alimentation bio, pour la santé, l’environnement mais aussi la rémunération des agriculteurs.

Accompagner la normalisation des régimes sans viande. Si les régimes moins riches en viande sont de mieux en mieux acceptés et pratiqués au sein de la population, il semble important que cela reste un choix personnel, plus qu’une interdiction. Les alternatives à la viande et les bénéfices santé restent des axes de communication à privilégier.

Capitaliser sur ce qui relie les agriculteurs au grand public. Et notamment ce qui les soucie en priorité : la santé, l’avenir de nos enfants, faire face au changement climatique, mais aussi les acteurs perçus comme “profitant du système” comme la grande distribution.

Damien Cahen
Responsable agriculture et alimentaion de Parlons Climat

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